L'industrialisation en Tunisie
Le développement du secteur industriel en Tunisie
Place de marché leader en France dans
la sous-traitance internationale
Le développement du secteur industriel en Tunisie
Selon de nombreuses études réalisées dans les pays africains francophones, la Tunisie est classée en quatrième position avec un salaire minimum fixé à 154 euros. En 2014, le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont convenu d’une révision du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) ; ce qui a abouti à une augmentation de 11% des salaires minimum garantis pour environ 900 000 employés du secteur privé.
La Tunisie offre différents avantages propices pour les investissements étrangers : équilibre socioéconomique, climat social serein, stabilité politique, climat doux… et une localisation géographique stratégique. Le pays a signé de nombreux accords avec de nombreux pays, notamment avec des pays européens, lui valant d’être le premier pays de la rive méditerranéenne à signer un accord d’association de libre échange avec l’Union Européenne en 1995.
En Tunisie, le droit du travail est régi par les textes du Code du travail, de la Convention cadre et des Conventions collectives sectorielles. Les textes du droit du travail tunisien s’appliquent aux établissements de l’industrie, du commerce, de l’agriculture et de leurs dépendances ; aux professions libérales, établissements artisanaux, coopératives, sociétés civiles, syndicats et autres groupements. Récemment, il a été décidé l’augmentation du salaire minimum garanti dans tous les métiers.
La Tunisie est un des pays qui mènent des efforts permanents pour attirer les investissements étrangers. Ces efforts se manifestent surtout par la création de Guichets Uniques, en charge de la constitution juridique des sociétés commerciales sous forme de Société à Responsabilité Limitée (SARL), de Société Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (SUARL) et de Société Anonyme (SA). Il faut au moins deux associés pour fonder une SARL, avec un capital initial minimum de 1 000 TND, et une responsabilité limitée au montant des apports pour chaque associé.
Le système fiscal tunisien a fait l’objet de nombreuses réformes par étape, visant notamment la restructuration du système fiscal, l’allègement des taux, l’élargissement de l’assiette et la rationalisation des avantages fiscaux.
Pour l’année 2014, la Tunisie a affiché une croissance de 2,5%, et pour cette année, cette croissance devrait augmenter pour atteindre les 3%. Cette estimation provient d’un communiqué publié par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), qui précise que cette hausse reste pourtant trop modeste, compte tenu des difficultés rencontrées par le pays.