La Chine est connue par sa volonté de faire progresser inexorablement le salaire minimum de leurs employés. Rien que pendant le premier semestre 2014, seize villes et provinces chinoises ont relevé en moyenne de 14,2% ce salaire minimum ; selon l’agence China News Service. Cette hausse est voulue par les autorités chinoises, qui ont mis en œuvre le plan quinquennal pour 2011-2015, prévoyant une progression de 13% du salaire minimum par an, en moyenne. A Zhejiang, le salaire minimum a atteint le record de 220 euros, dépassant ainsi le salaire minimum appliqué dans certains pays de l’Europe, comme la Roumanie ou la Bulgarie. Le choix des autorités chinoises répond en fait à deux objectifs principaux, dont la réduction des inégalités entre le salaire minimum et la croissance économique du pays ; ainsi qu’une forte volonté d’accroitre la demande intérieure.
Il est vrai que la consommation domestique chinoise assure plus de la moitié du PIB pour le premier semestre de l’année (52,4%) ; selon le Bureau National des Statistiques. Tandis que ces initiatives des autorités chinoises donnent l’avantage aux travailleurs, elles ne font pas la joie de tous, notamment les investisseurs et les entrepreneurs qui voient dans cette option une possible dégradation de la compétitivité de leurs entreprises. Ces derniers menacent ainsi de délaisser la Chine pour d’autres pays d’Asie du Sud-Est, qui poursuivent, de loin, les tendances chinoises en matière de revenu minimum.
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