Au Sénégal, il appartient au contribuable de déclarer ses impôts auprès de l’administration fiscale. Pour un salarié, l’impôt est prélevé par retenue à la source, tandis que pour les entrepreneurs individuels, propriétaires de capitaux mobiliers, etc. ; une déclaration annuelle de revenus doit être souscrite. L’impôt sur les sociétés (IS) s’élève à 30% au Sénégal, et les plus-values sont imposées au même taux que les revenus imposables. L’IS est substitué à un impôt minimum dénommé Impôt Minimum Forfaitaire sur les Sociétés (IMF), en cas d’exercice déficitaire. Cet IMF sera déterminé en fonction du chiffre d’affaires d’exercice, et ne peut être inférieur à 500 000 FCFA, ni supérieur à 5 000 000 FCFA. Par ailleurs, la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) est appliquée sur toute livraison de biens effectuée dans le pays, de même que les prestations de service (services rendus ou utilisés au Sénégal). Le taux de la TVA sénégalaise s’élève à 18%, mais un taux réduit de 10% peut être appliqué sur les services d’hôtellerie et de restauration. Toutefois, certains types de service sont totalement exonérés de TVA, notamment, les biens et services concernant le domaine de la santé, l’éducation, les opérations bancaires et d’assurance/réassurance, qui sont soumis à une règle de taxation spécifique. D’autres taxes sont également appliquées à différents domaines au Sénégal, mais il existe une forme d’impôt synthétique, la Contribution Globale Unique (CGU), qui permet de regrouper l’impôt sur le revenu (bénéfices industriels et commerciaux), l’impôt du minimum fiscal, les patentes, la TVA, ainsi que la contribution forfaitaire à la charge des employeurs.
D’autres informations sur la fiscalité des particuliers et des entreprises au Sénégal sur le site d’Offshore-Développement, le premier portail internet de l’externalisation offshore.