L'ère du digital est arrivée. Internet et toute l'industrie du numérique transforment notre façon de consommer mais aussi de travailler. L'économie est réinventé et l'Ile Maurice a à cœur de suivre cette nouvelle vague et d'être un des acteurs de cette révolution sur la scène internationale. Dans cette optique, il est donc important d'orienter les jeunes et futurs travailleurs vers ces secteurs d'avenir.
Des investissements ont été fait dans ce sens par le gouvernement Mauricien et les étudiants se sont naturellement dirigés vers les cours d'informatique dispensés dans les différents établissements scolaires de l'Île. Malgré les efforts produits, le secteur informatique n'a toujours pas décollé. La faute à la formation dans ce domaine pose problème. Le rêve est toujours pour le moment à l'état d'ambition. On promettait un avenir glorieux à court terme pour le secteur de l'informatique Mauricien mais les prospectives de développement n'en sont qu'à leurs balbutiements. En effet, Maurice n'est pas pour le moment un site crédible en termes de main d'oeuvre pour les multinationales de l'informatique qui souhaitent investir en offshore.
Maurice avait la volonté et devait créer environ 50 000 emplois dans le secteur mais l'état actuel de la formation de ses informaticiens ne le permet. La formation des informaticiens et les exigences des firmes en termes de compétence ne sont pas harmonisés. A Maurice, les établissement qui fournissent des enseignements dans le domaine de l'informatique sont l'université de Maurice, l'université de Technologie et l'université des Mascareignes. Des groupes scolaires privés comme SupInfo par exemple sont également des acteurs importants du secteur. Il faut à tout pris que ces établissements se remettent en question et engagent une refonte de leurs programmes. Il faut mettre le système éducatif en matière de nouvelle technologie en phase avec les standards internationaux car les ingénieurs manquent de compétences et de capacités à résoudre des problèmes informatiques basiques. Maurice se doit de changer de cap en matière pour acquérir une crédibilité et une exposition internationale au travers de sa main d'oeuvre dans le secteur informatique si il souhaite attirer les investissements des plus grands groupes internationaux.
Ce n'est pas le seul problème auquel le gouvernement Mauricien doit faire face. Souvent après la formation, les professionnels vont travailler pendant moins d'un an avant de choisir de quitter leur entreprise pour une autre compagnie pour des raisons financières. Il faut alors recommencer tout le processus de formation, ce qui induit des frais conséquents pour les entreprises locales. Pire encore, les meilleurs éléments sont débauchés par des entreprises basées à l'étranger et font le choix de quitter le territoire pour des salaires bien plus importants que ce que les entreprises mauriciennes peuvent offrir.
En bref, il est intéressant de constater que le vivier d'informaticiens est restreint. Pour que le secteur décolle à Maurice, il est donc plus intéressant de s'intéresser à la transformation de la formation en matière d'informatique qu'en elle même, plutôt qu'à la capacité de production en volume d'informaticiens.
Le situation s'améliore et de plus en plus de d'école informatique s'implante à Maurice.
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