L’économie algérienne dépend fortement des hydrocarbures. Actuellement, le cours du pétrole ne dépasse pas la barre des 50 dollars à la bourse de Londres, et continue de diminuer. Ceci affecte considérablement l’économie algérienne dans la mesure où d’une part, les exportations d’hydrocarbures constituent la principale source de revenus du pays (95% des recettes), et que, d’autre part, l’Algérie affiche une hausse continue de ses volumes d’importations, dont la facture a triplé en 10 ans.
Prévoyant un prix du baril à 120 dollars, le gouvernement algérien espérait une croissance à hauteur de 7% d’ici quelques années, une estimation qui ne sera pas réalisable, compte tenu de la chute du prix du pétrole. Ainsi, en 2014, le pays a accusé une forte diminution de son excédent commercial, enregistrant un déficit de sa balance courante pour la première fois depuis 15 ans. Promulguée fin décembre dernier, la Loi des Finances 2015 prévoit une croissance du PIB de 3,4% en 2015, dont 4,2% ne sont pas liées aux hydrocarbures. Pour sa part, le Fonds Monétaire International (FMI) a confirmé un taux de croissance de 2,8% en 2013, une hausse de 4% en 2014, et est confiant en une hausse constante, à 3,9%, pour l’année 2015.
En plus des réformes entamées, le gouvernement algérien propose une législation qui favorise toute forme d’investissement, qu’il s’agisse de capitaux nationaux ou de capitaux étrangers.