Le « Petit Dragon » du Sud-ouest de l’Océan Indien, la République de l’île Maurice, s’est lancé dans l’industrialisation depuis l’acquisition de son indépendance en 1968. Les autorités britanniques ayant colonisé l’île à l’époque, pressentaient d’ores et déjà les fortes potentialités industrielles de l’île, comparant cette dernière à Hong Kong. Ce pressentiment s’est confirmé quelques années plus tard, grâce notamment à une politique d’ouverture économique par le biais de conditions avantageuses, comme des défiscalisations, la suppression de taxes douanières, l’accès au marché européen (accords ACP), ainsi qu’une main d’œuvre qualifiée et peu chère. Les années 80 et 90 sont ainsi marquées par une très forte croissance de la zone franche, renforcée surtout par l’accès prioritaire aux crédits, les infrastructures mises à disposition par la Development Bank, la possibilité de rapatrier les capitaux, ou encore la délivrance de permis de résidence permanents pour les investisseurs étrangers. Dès 1986, la part de PIB de la zone franche dépasse celle de l’industrie sucrière, et la zone franche devient le principal moteur de la croissance industrielle de l’île. Aujourd’hui, les emplois dans la zone franche constituent le premier secteur d’embauche (90% des emplois en 2001), avec des unités de production fortement dominées par le textile et l’habillement ; tandis que des filières émergentes comme la joaillerie et l’électronique sont promues pour faire face à la concurrence asiatique, notamment chinoise.
De plus amples informations sur l’industrialisation mauricienne sur disponibles sur le site d’Offshore-Développement.