Le régime fiscal de Madagascar peut-être classifié en deux grandes catégories regroupant d’une part les impôts d’Etat et d’autre part, les impôts locaux.
Les différentes catégories d’impôts percevables sur le territoire malgache
La première catégorie d’impôts regroupe les Impôts sur les Revenus Salariaux et Assimilés (IRSA), les impôts indirects, les impôts directs et aussi les droits d’enregistrement des actes et mutations. Les IRSA comprennent les impôts sur les revenus, les impôts sur les revenus salariaux, les impôts synthétiques, les impôts sur les plus values immobilières ainsi que les impôts sur les revenus des capitaux immobiliers.
Les impôts sur les revenus sont applicables aux personnes non-assujetties à l’IRSA et percevant annuellement un revenu dont le montant est supérieur ou égal à 20 000 000 MGA (environ 5600€) . L’IRSA est pour sa part percevable sur les gains et indemnités des salariés du secteur public ou privé, des employés d’organismes internationaux et de consulats et/ou d’ambassades. L’impôt synthétique s’applique aux revenus des individus ou sociétés exerçant une profession libérale et dont le montant de revenu annuel brut ne dépasse pas 20 000 000 MGA (environ 5600€).
Quant aux impôts indirects, ils regroupent les droits d’accises, et les droits et taxes divers : taxes sur le tabac manufacturé, sur les boissons alcoolisées et le jeu de hasard. Les impôts directs sont ceux qui relèvent de la taxe sur la valeur ajoutée et des taxes sur les transactions.
La seconde catégorie d’impôts, notamment celle qui concerne les impôts locaux, englobe les impôts fonciers sur les terrains et les impôts fonciers sur les propriétés bâties.
Toutes les informations relatives à la fiscalité à Madagascar sont accessibles sur le site d’Offshore-Développement.